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Shambhavi mudra – Guide complet

Homme qui fait shambhavi mudra.

En yoga et en méditation, le regard peut devenir un véritable support de transformation intérieure. Shambhavi mudra repose sur cette idée simple mais efficace : en orientant le regard vers l’espace entre les sourcils, l’attention se stabilise et la perception s’affine. Cette pratique ancienne, souvent mal comprise ou mal transmise, mérite une approche rigoureuse. Voyons ce qu’elle est réellement, comment la pratiquer avec justesse et confiance, et dans quel cadre elle prend tout son sens.

Les origines de shambhavi mudra

Avant d’entrer dans la pratique, il est utile de comprendre d’où vient shambhavi mudra et comment elle s’est transmise.

Qu’est-ce qu’un mudra ?

En Hatha Yoga, un mudra est un geste ou une posture qui oriente l’attention et l’énergie.
Dans certaines traditions, les mudras sont avant tout des attitudes mentales.
Dans le Hatha Yoga, ils prennent aussi la forme de pratiques corporelles, parmi les premiers exercices psycho-physiques du yoga.

A lire aussi : Comprendre les mudras selon les textes du Hatha Yoga

Origine symbolique et sens du terme shambhavi

Le terme shambhavi dérive de Shambhu, un nom de Shiva, et renvoie symboliquement à une pratique reliée au principe de conscience. Mudra désigne quant à lui un « sceau » ou une attitude intérieure précise.

Dans la mythologie yogique, shambhavi mudra est attribué à Shiva, considéré comme l’enseignant primordial. Les textes décrivent cette transmission sous une forme symbolique : un enseignement adressé à Shakti, principe dynamique de la conscience, souvent personnifiée par Parvati, la parèdre de Shiva.

Origines textuelles : des Tantras au Hatha Yoga

Les origines de shambhavi mudra s’inscrivent dans une continuité progressive entre les traditions tantriques, le Raja Yoga et le Hatha Yoga médiéval.

Les textes tantriques shaiva anciens ne décrivent pas shambhavi comme une pratique formalisée, mais mentionnent dès le VIIe siècle le bhrumadhya — le centre intersourcilier — comme un adhara, un support privilégié de l’attention. Des œuvres comme le Brahmayāmala ou le Netratantra attestent de l’importance de ce lieu symbolique, sans y associer de technique yogique précise.

À partir du XIIe siècle, un traité de yoga méditatif, l’Amanaska, décrit une pratique de méditation d’attention ouverte nommée shambhavi mudra. Il s’agit d’une pratique réalisée les yeux ouverts, avec un regard non focalisé, tandis que l’attention demeure pleinement intériorisée.

La Hatha Yoga Pradipika (XVe siècle) reprend presque mot pour mot cette description, mais dans un contexte de yoga corporel.

« Le point d’attention est intérieur, tandis que le regard demeure à l’extérieur, sans clignement : telle est la shambhavi mudra, dissimulée dans tous les tantras. »

Hatha Yoga Pradipika 4.6

Parallèlement, la Hatha Yoga Pradipika contient plusieurs vers décrivant la focalisation du regard sur le point intersourcilier. Le texte initie ainsi une synthèse : il associe shambhavi mudra à la fois à un cadre de yoga physique et à la pratique de fixation du regard au point intersourcilier.

Au cours des siècles qui suivent la Hatha Yoga Pradipika, cette association s’impose progressivement, jusqu’à faire de shambhavi le terme désignant la focalisation du regard au point intersourcilier. Dans la Gheranda Samhita (XVIIe siècle), on voit cette évolution pleinement consolidée.

« Tournez le regard vers l’espace entre les sourcils et contemplez les délices du Soi. Ceci est shambhavi mudra, dissimulée dans tous les tantras. »

— Gheranda Samhita 3.53

La tradition du Hatha Yoga opère ainsi une synthèse progressive entre méditation tantrique, yoga méditatif et techniques corporelles, fixant durablement le sens de shambhavi mudra tel qu’il est connu aujourd’hui.

Shambhavi mudra (bhrumadhya drishti), regard dirigé vers le point intersourcilier.

Comment faire shambhavi pas à pas

  1. Asseyez-vous dans une posture de méditation. Sukhasana est une bonne alternative pour les débutants. 
  2. Levez votre regard et louchez vers le haut et vers l’intérieur. Fixez votre regard dans le point intersourcilier. Vous devriez voir comment les bords supérieurs des creux des yeux dessinent la forme d’un V. À défaut de voir cette forme, les yeux ne convergent pas comme il faut.
  3. Tout en fixant votre regard, fixez également votre attention dans le point intersourcilier. 
  4. Les débutants peuvent maintenir leur regard dans le point intersourcilier pendant une dizaine de secondes. Cette durée peut être graduellement prolongée à plusieurs minutes pour les pratiquants confirmés. 
  5. Fermez les yeux et continuez à mentalement ressentir le point intersourcilier. Lorsque les yeux se sont suffisamment reposés, recommencez. 

Durée : Répétez entre cinq et dix fois.

Astuce

Prenez une photo de vous-même lorsque vous louchez vers le haut pour vérifier la position des yeux. Si vos yeux ne convergent pas ou si vous n’arrivez pas à suffisamment lever le regard, assouplissez vos yeux avec des exercices spécifiques.

Variations de shambhavi mudra

Variation avec la respiration 
Coordonnez le mouvement des yeux avec la respiration. Levez le regard en inspirant. Retenez le souffle pendant que vous fixez votre regard. Puis expirez en baissant les yeux.

Répétez 5 – 10 fois.

Variation avec les yeux fermés
Pour effectuer cette variante avancée, levez votre regard et fixez-le dans le point intersourcilier tout en maintenant les yeux fermés.

Comment préparer les yeux pour bhrumadhya drishti

Fixer le regard dans le point intersourcilier peut être un défi. Heureusement, vous pouvez assouplir les muscles qui contrôlent les mouvements des yeux. Il existe justement des exercices de yoga destinés à cela.

Vous pouvez étirer les muscles des yeux de la même façon que vous pouvez étirer les autres muscles du corps. Vous étirez les muscles oculaires en déplaçant votre regard selon un programme prédéfini : sur les côtés, vers le haut, et vers le bas.

Yoga pour les yeux.
Homme qui fait des étirements pour les yeux.
Le yoga pour les yeux aide à assouplir les muscles oculaires.

En plus de faciliter shambhavi, les exercices de yoga pour les yeux peuvent améliorer les problèmes de vision dûs à des muscles oculaires tendus. Ils peuvent également soulager les maux de tête liés aux yeux.

Cinq bienfaits de shambhavi mudra

1. Favorise l’apaisement et la régulation du stress

Dans les états de détente profonde, le regard a souvent tendance à se diriger spontanément vers le haut. Je l’observe régulièrement lorsque j’enseigne : lors de pratiques respiratoires ou méditatives intenses, certains pratiquants entrouvrent les yeux, le regard naturellement orienté vers le point intersourcilier, sans en avoir conscience.
Ce phénomène apparaît fréquemment pendant nadi shodhana pranayama.

Avec bhrumadhya drishti, shambhavi mudra cherche à reproduire volontairement cette orientation du regard associée à un état de calme profond. En stabilisant à la fois le regard et l’attention, la pratique réduit la dispersion mentale et soutient un état de repos attentif.

Les recherches sur la méditation montrent que les pratiques associant attention stable et réduction des stimuli extérieurs sont liées à une diminution des marqueurs de stress et à une meilleure récupération après une activation aiguë (Cahn & Polich, 2006 ; Khoury et al., 2015).

2. Entraîne la concentration

Le point intersourcilier est utilisé depuis longtemps comme support de concentration. En ramenant l’attention vers un point unique, shambhavi mudra limite les mouvements attentionnels automatiques et favorise la continuité de la présence.

Les études sur la méditation axée sur la concentration (focused attention meditation) montrent que ce type d’entraînement améliore la capacité à maintenir l’attention dans le temps, tout en réduisant la rumination mentale (Lutz et al., 2008 ; Brefczynski-Lewis et al., 2007).

Avec une pratique régulière, cette stabilisation de l’attention peut également soutenir la clarté mentale et, indirectement, les fonctions cognitives liées à la mémoire et à l’apprentissage.

3. Affine la conscience de soi et l’observation intérieure

Comme toute pratique de concentration soutenue, shambhavi mudra développe la capacité d’observation des processus internes. En maintenant l’attention de manière stable, le pratiquant devient plus conscient de ses pensées, de ses réactions émotionnelles et de ses sensations corporelles.

La recherche montre que ce type d’entraînement favorise une meilleure métacognition — c’est-à-dire la capacité à reconnaître les états mentaux sans s’y identifier automatiquement (Farb et al., 2007 ; Lutz et al., 2008).

Cette conscience accrue ne relève pas de l’analyse intellectuelle, mais d’une perception plus claire et plus directe de l’expérience intérieure.

Dans le langage de la tradition yogique, cette même transformation est décrite en des termes plus radicaux. Swami Satyananda Saraswati, figure majeure du yoga du XXe siècle, l’exprime ainsi :

« Celui qui maîtrise la technique de shambhavi mudra peut transcender le mental, l’intellect et l’ego, et accéder aux plans psychiques et spirituels de la conscience. »

Swami Satyananda Saraswati (1973). Asana Pranayama Mudra Bandha (3e éd.)

4. Soutient la clarté intérieure et l’intuition

Dans la cartographie du yoga, le point intersourcilier est associé à ajna chakra, traditionnellement relié à la clarté intérieure et à l’intuition. Cette intuition ne désigne pas un phénomène extraordinaire, mais une perception plus directe qui émerge lorsque le mental devient plus calme et plus stable.

En stabilisant l’attention et en réduisant l’agitation mentale, shambhavi mudra crée un terrain favorable à cette forme de compréhension immédiate telle qu’elle est décrite dans la tradition yogique.

La recherche contemporaine décrit, de son côté, des effets convergents — diminution du bruit mental, meilleure intégration de l’information et plus grande clarté attentionnelle — sans chercher à qualifier ces effets en termes métaphysiques (Tang et al., 2015).

Certaines approches contemporaines en psychologie transpersonnelle suggèrent que des états de conscience alternés peuvent s’accompagner de formes de connaissance non discursives. Bien que ces modèles restent marginaux sur le plan scientifique, ils offrent un cadre pour comprendre les expériences d’intuition et de connexion que de nombreuses personnes sensibles rapportent au quotidien.

5. Soutient la santé oculaire et la stabilité du regard

Shambhavi mudra implique une fixation douce et stable du regard, idéalement sans mouvement ni clignement. Ce type de fixation contrôlée est proche d’exercices utilisés en ophtalmologie et en ergonomie visuelle pour améliorer la coordination oculomotrice et réduire la fatigue visuelle.

La recherche montre que des pratiques de regard conscient peuvent :

  • améliorer la stabilité et la coordination des muscles oculaires,
  • réduire la fatigue visuelle liée aux écrans,
  • renforcer l’intégration entre attention visuelle et attention cognitive.

Des études en sciences de la vision et en neurosciences attentionnelles indiquent notamment qu’un regard stabilisé, associé à un état de relaxation, diminue l’effort oculomoteur et améliore le confort visuel (Rosenfield, 2016).

Autre exemple de regard fixé sur le point intersourcilier.

Quand faire shambhavi

Shambhavi mudra n’est pas réservé à un seul contexte. Selon le moment où il est pratiqué, il peut accroître la concentration, soutenir une posture ou approfondir l’état méditatif.

Shambhavi dans les pratiques avancées de yoga

Shambhavi mudra fait partie de plusieurs méthodes de yoga avancées, notamment dans certaines approches du kriya yoga, comme celles transmises par Swami Satyananda.
Dans ces contextes, il est utilisé comme un outil de stabilisation de l’attention et de préparation à des états méditatifs profonds.

Il n’est cependant pas nécessaire de suivre une méthode avancée pour bénéficier de shambhavi : le mudra peut être intégré de manière simple et progressive dans une pratique personnelle.

Shambhavi pour approfondir certaines postures et pranayama

Shambhavi mudra peut être utilisé pour intensifier la intériorisation de certaines asanas (postures de yoga).

Il est souvent pratiqué dans :

  • simhasana
  • matsyendrasana
  • bhujangasana
  • dhanurasana
  • murcha pranayama

Shambhavi comme méditation indépendante

Bhrumadhya drishti peut également être pratiqué comme une méditation à part entière, en position assise.

  • Au début de la séance, il aide à rassembler l’attention et à réduire la dispersion mentale.
  • À la fin de la séance, il peut approfondir l’état méditatif et prolonger le calme installé par les pratiques précédentes.

Fréquence et durée recommandées

Shambhavi mudra gagne à être pratiqué brièvement mais régulièrement.
Quelques répétitions de quelques secondes, entrecoupées de pauses, suffisent largement au début.

Au fur et à mesure que les muscles oculaires s’assouplissent et se renforcent, la durée peut être augmentée progressivement.

Contre-indications et précautions

Shambhavi mudra est une pratique simple dans sa forme et généralement sûre. Comme toujours en yoga, il convient toutefois de faire preuve de bon sens.

En cas de troubles oculaires sévères, de pathologies de la vision ou de migraines importantes, il est recommandé de pratiquer avec prudence ou de demander l’avis d’un professionnel de santé.

Pour la plupart des pratiquants, il n’existe pas de contre-indication spécifique, à condition de progresser lentement et de rester attentif aux signaux du corps.
En cas de douleur aiguë ou d’inconfort persistant, la pratique doit être adaptée ou interrompue.

Dans la tradition du yoga, la sécurité repose avant tout sur l’écoute, la progressivité et le discernement — des qualités qui font partie intégrante de la pratique elle-même.

Clarifier les usages et les confusions autour de shambhavi

Le terme shambhavi n’est pas utilisé de manière uniforme dans toutes les traditions du yoga. Selon les contextes — Hatha Yoga, Raja Yoga ou enseignements contemporains — il peut désigner des pratiques très différentes. Cette section vise à clarifier ces usages afin d’éviter les confusions fréquentes.

Shambhavi en Raja Yoga

Dans le Raja Yoga médiéval, tel qu’il est exposé dans l’Amanaska (XIᵉ–XIIᵉ siècle), shambhavi n’est pas une technique oculaire au sens physique, mais une mudra intérieure.

Le texte présente shambhavi comme la pratique centrale du Raja Yoga, orientée vers l’état d’amanaska — la cessation ou la dissolution du mental. Le regard demeure ouvert, sans fixation sur un objet, tandis que l’attention reste tournée vers l’intérieur. Dans cette approche, shambhavi ne vise pas la concentration sur un point précis. Il s’agit d’une méditation d’attention ouverte, dans laquelle le mental se résorbe de lui-même, sans effort volontaire (Birch, 2018).

C’est dans ce sens que l’Amanaska décrit le Raja Yoga comme un yoga direct, sans supports techniques complexes, centré sur l’expérience immédiate de la conscience.

Shambhavi maha mudra selon Sadhguru

Shambhavi maha mudra, parfois appelée shambhavi maha mudra kriya, est une technique de méditation contemporaine popularisée par Sadhguru, fondateur de l’Isha Foundation et figure médiatique majeure du yoga moderne, suivi par des millions de personnes à travers le monde, notamment via YouTube et les réseaux sociaux.

Dans ce contexte, le terme shambhavi ne renvoie pas directement à la mudra classique du Hatha Yoga décrite dans les textes médiévaux, mais à une pratique moderne et structurée, transmise dans un cadre initiatique. Elle combine plusieurs éléments — posture, respiration, bandhas et focalisation de l’attention — au sein d’une séquence codifiée.

Bien que le vocabulaire employé soit traditionnel, le shambhavi maha mudra de Sadhguru constitue une création contemporaine, intégrée à un système pédagogique propre. Elle ne correspond ni à la shambhavi du Raja Yoga décrite dans l’Amanaska, ni à la bhrumadhya drishti du Hatha Yoga classique, même si certains principes d’intériorisation peuvent se recouper.

À retenir

  • Shambhavi mudra est une technique essentielle du Hatha Yoga.
  • Ce mudra est un élément de nombreuses méditations et pratiques yogiques avancées. 
  • Vous pouvez faire des exercices de yoga pour les yeux pour vous préparer à shambhavi. 
  • Shambhavi mudra est la même chose que bhrumadhya drishti dans le contexte du hatha yoga classique (regard fixé au point intersourcilier).
  • Dans son origine Raja yoga (Amanaska), shambhavi mudra désigne une attitude d’attention ouverte avec regard extérieur non focalisé.
  • Toutes les pratiques modernes nommées “shambhavi” ne correspondent pas à la mudra du Hatha Yoga, et doivent être replacées dans leur contexte.

FAQ – Les questions fréquentes sur shambhavi mudra

Non, shambhavi mudra est généralement sûr lorsqu’il est pratiqué sans forcer et sur des durées progressives. En cas de douleur, de tension excessive ou d’inconfort persistant, il est recommandé d’adapter la pratique et d’en réduire la durée.

Dans sa forme classique en Hatha Yoga, shambhavi mudra se pratique les yeux ouverts, avec le regard orienté vers le point intersourcilier.
Une variante plus avancée consiste à maintenir cette orientation du regard les yeux fermés.

Oui. Dans le hatha yoga, shambhavi mudra est souvent désigné sous le nom de bhrumadhya drishti, c’est-à-dire la fixation du regard sur le centre intersourcilier. Les deux termes sont généralement utilisés de manière interchangeable dans ce contexte.

Shambhavi mudra peut être utilisé comme support de méditation, mais dans le Hatha Yoga, il ne constitue pas une méditation en soi. Il s’agit d’un mudra — une technique psycho-physique qui stabilise le regard et l’attention, favorisant le calme et la concentration.
En revanche, dans le Raja Yoga, le terme shambhavi désigne une pratique de méditation d’attention ouverte, telle qu’elle est décrite notamment dans l’Amanaska.

Sources

Cahn, B. R., & Polich, J. (2006).
Meditation states and traits: EEG, ERP, and neuroimaging studies.
Psychological Bulletin, 132(2), 180–211.

Khoury, B., Sharma, M., Rush, S. E., & Fournier, C. (2015).
Mindfulness-based stress reduction for healthy individuals: A meta-analysis.
Journal of Psychosomatic Research, 78(6), 519–528.

Lutz, A., Slagter, H. A., Dunne, J. D., & Davidson, R. J. (2008).
Attention regulation and monitoring in meditation.
Trends in Cognitive Sciences, 12(4), 163–169.

Brefczynski-Lewis, J. A., Lutz, A., Schaefer, H. S., Levinson, D. B., & Davidson, R. J. (2007).
Neural correlates of attentional expertise in long-term meditation practitioners.
Proceedings of the National Academy of Sciences, 104(27), 11483–11488.

Farb, N. A. S., Segal, Z. V., & Anderson, A. K. (2007).
Attentional modulation of primary interoceptive and exteroceptive cortices.
Cerebral Cortex, 17(1), 77–86.

Tang, Y.-Y., Hölzel, B. K., & Posner, M. I. (2015).
The neuroscience of mindfulness meditation.
Nature Reviews Neuroscience, 16(4), 213–225.

Rosenfield, M. (2016).
Computer vision syndrome: A review of ocular causes and potential treatments.
Optometry and Vision Science, 93(5), 502–515.

Birch, J. (2018). The Amanaska: King of Yogas. A Critical Edition and Annotated Translation.
PhD thesis, University of Oxford.

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Christian Möllenhoff 2024
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Christian Möllenhoff

Professeur de yoga et formateur d’enseignants, Christian est reconnu pour sa pédagogie rigoureuse et inspirante. Il est le professeur principal de l’école Yoga & Méditation Paris, le créateur du site Forceful Tranquility, et l’auteur principal de ce blog.

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